Pas mal d'idée reçu qui nous viennent des années 70/80 et qui ont la vie dure encore aujourd'hui . La fiabilité aléatoire des italiennes c'est un peu obsolète de nos jours et depuis longtemps même. Je précise que je suis mécanicien auto de formation, j'ai commencé ma carrière d'automobiliste avec une Renault 5 TL , et son increvable moteur cléon fonte , 100 000 km en 2 ans et demi sans problème majeur (hormis les consommables freins, vidange, courroie, rotules etc) , elle terminera sa carrière contre un arbre suite à un excès d'optimisme de ma part
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La suivante sera toujours une R5 mais Alpine Turbo dans un état collection (pour l'époque sachant qu'on pouvait les avoirs pour une bouchée de pain ) , correctement entretenue c'est également un monstre de fiabilité doublé d'une excellente réputation de "voiture école" en matière de pilotage . Elle sera revendu pour une 104 ZS qui n'a jamais fonctionné correctement malgré tout mes efforts, j'ai passé plus de temps capot ouvert que sur la route, une mauvaise expérience qui m'a fait haïr et fuir Peugeot depuis cette époque
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Retour chez Renault avec une Super 5 GT Turbo Groupe N qui me servait aussi de voiture de tout les jours (le Groupe N était à l'époque celui des autos de série, il suffisait de changer les pneus course par des pneus routier pour pouvoir circuler normalement). En plus de me servir au quotidien elle m'a permis de faire presque 2 saisons de rallye et de course de côte, je précise en plus que je n'avais pas de plateau, je me rendais sur les compétitions par la route ...
. Hormis des soucis de boite (problème connu sur les GT en rallye à l'époque et résolu par la pause d'une boite de clio diesel plus apte à encaissé le couple et plus courte de surcroit
) elle ne m'a jamais laisser en rade et je crois même qu'elle roule toujours en rallye
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Suite à cet épisode rallye (ainsi qu'a la pression de mon banquier et de ma copine de l'époque qui en avait marre de ne bouffer que des pâtes et des patates
) je redevient raisonnable et j'achète une Fiat Punto Sporting pour tout les jours, ainsi que quelques temps plus tard une Lancia Delta HF Turbo en voiture plaisir . La Punto ne connaîtra qu'un seul problème , une fuite de liquide de refroidissement suite à une durite crevée, mais hélas cet incident signera sont arrêt de mort, ayant du faire une réparation de fortune pour pouvoir rentrer chez moi , j'ai mis de l'eau au lieu du liquide de refroidissement et en plein hiver ardéchois ça ne pardonne pas, l'eau à geler fissurant le bloc moteur, mais c'est entièrement de ma faute
, le petit 1.2 16V est sinon assez impressionnant de fiabilité. La Delta étant mon auto plaisir était méticuleusement entretenue et du coup ne m'a jamais trahi en ballade (sportive très souvent
), son seul défaut étant le faisceaux électrique digne d'une Panda, mais en reprenant toutes les masses ça se fiabilise assez facilement . Elle sera revendu à 93 000 km pour financer l'auto de mes rêves la Lancia Delta Intégrale Groupe A que je restaure actuellement.
En remplacement de la Punto au quotidien, je me décide à acheter une Fiat Coupé 2.0 20V atmo qui me procurera énormément de plaisir, entre le couple à bas régime et le caractère rageur dans les toujours ( zone rouge à 7200 trs/m) doublé d'une excellente fiabilité du 5 cylindres, seul problèmes rencontré en 4 ans, une sonde de température d'eau HS et un récepteur d'embrayage HS vers 100 000 km et un silencieux d'échappement très corrodé. Sa carrière s'arrêtera suite à la rencontre d'un mec bourré, sans permis et sans assurance, sinon je l'aurai encore et c'est certainement l'auto que je regrette le plus parmi toute celle que j'ai eue.
Actuellement je roule en Xsara VTS "167" , une bonne auto, mais à la fiabilité douteuse depuis que j'ai dépassé les 100 000 km (comme quoi ce n'est pas une légende) les bobine d'allumage qui cèdent les unes après les autres , la poulie damper qui se fait la malle en roulant, les capteurs vitesse/régime qui tombent en rade, l'actuateur pas à pas de ralenti en rideau, et en ce moment un soucis de poussoir hydraulique qui me donne l'impression de conduire un motoculteur dont la bougie vient de perlé , tout ces soucis en moins de 6 mois je précise.
En parallèle j'ai aussi beaucoup roulé avec la Delta Intégrale Evo de mon père, dont 2 road trip de 3000 km, le premier pour suivre l'intégralité du rallye Monte Carlo sur une semaine en dormant dans la voiture (l'arrivée au Col du Turini dans la bête avec les spectateurs italiens qui te font littéralement une haie d'honneur ça reste un souvenir fort
) et jamais aucun soucis, puisque nous avions décidé de fiabilisé l'ensemble dès l'achat de la voiture ( masses du faisceaux élec refaite à neuf ) . Depuis elle a subit une restauration moteur complète pour augmenté encore la fiabilité et un peu les perfs ( bielles et pistons forgés avec équilibrage, idem pour le vilebrequin renitruré , allégé et équilibré, volant moteur allégé et travail sur la métrologie de la culasse , conduit agrandi et légérement poli ). Depuis la réfection moteur et le rodage dans les règles de l'art , rien de spécial à signaler, hormis une petite fuite d'huile sous l'allumeur, mais depuis le remplacement du joint plus rien
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Tout ça pour dire que c'est véritablement l'entretien et aussi le style dde conduite qui conditionne la durée de vie d'une auto, pas forcément sa marque et sa nationalité. Hormis peut être certaines auto "chat noir" comme c'est le cas avec la 104 ZS que j'ai cité plus haut, j'ai eu beau tout faire pour ça roule elle n'a jamais fonctionné correctement (et je n'ai jamais compris pourquoi ) c'est le côté irrationnel de la mécanique.
Sur les autos plus moderne, je me demande quand même si les constructeurs n'ont pas succombé à la "mode" de l'obsolescence programmé comme on peut le constater avec l'électroménager , une voiture étant devenu un produit jetable comme un frigo ou un smartphone. Il y a longtemps qu'on sait faire des autos fiable, même au niveau de l'électronique et pourtant j'ai l'impression que ça tombe plus souvent en panne qu'avant .